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Indépendance et musique : la Guinée, sous le signe de l’authenticité
Le règne des orchestres officiels
Paris
30/04/2010 -
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Dans la foulée, le 15 janvier 1959, une formation dotée d’un statut national est officiellement créée : le Syli orchestre national, qui rassemble de façon artificielle les meilleurs instrumentistes du pays, répond à la volonté du président guinéen Sékou Touré de s’appuyer sur la culture tant pour fédérer la population sur le plan intérieur que pour exister sur la scène internationale.
Au-delà du folklore
Si le voisin ghanéen ET Mensah, star du highlife, se produit régulièrement à Conakry, la musique guinéenne contemporaine souffre en revanche à cette époque d’une réelle absence d’identité. D’un côté, il y a la tradition intangible des griots. De l’autre, un vaste répertoire importé et destiné à une élite urbaine : tango, valse, biguine, jazz, chanson française, chachacha…
Le banjo y est progressivement remplacé par la guitare. Sidikiba Diabaté, fondateur du Philharmonie Jazz et père de deux des plus éminents guitaristes du pays, est l’un des premiers à adopter ce nouvel instrument à cordes. Les saxophonistes Momo Wandel et Kélétigui Traoré, qui seront par la suite des piliers de la scène guinéenne, font leurs classes dans les années 50 dans les autres groupes tels que La Joviale Symphonie, La Douce Parisette ou encore le Harlem jazz.
Modernisation du patrimoine
Habitué des clubs parisiens où il a contribué à faire connaître certains rythmes des tropiques, le clarinettiste martiniquais Honoré Coppet part pour l’Afrique en 1958 avec un contrat d’un mois-et-demi. Son séjour durera en réalité dix ans ! A Conakry, mais aussi à Dakar au Sénégal, il fait office de formateur, enseigne le solfège, apporte ses conseils dans les arrangements des cuivres…
Les membres du Syli Orchestre National sont eux-aussi chargés de transmettre leur savoir, après leur prestation remarquée au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants organisé en 1962 à Helsinki, la capitale finlandaise. De retour en Guinée, ils sillonnent donc leur pays à la rencontre des orchestres fédéraux qui ont vu le jour sur l’ensemble du territoire pour étoffer la politique culturelle voulue par Sékou Touré.
Chaque région possède le sien et une compétition biennale, appelée Quinzaine artistique, les réunit pour confronter leurs talents respectifs. Les musiciens de ces formations sont rémunérés par l’Etat qui assure également, tous les deux ans, le renouvellement du matériel.
Pour faire face au gonflement des effectifs du Syli Orchestre National qui survient assez vite, l’entité est scindée en deux : l’Orchestre de la Paillote (futur Kélétigui et ses Tambourinis) et l’Orchestre du Jardin de Guinée (futur Balla et ses Balladins) prennent la relève et deviennent vite incontournables sur la scène musicale guinéenne.
Engagement et culture
C’est d’ailleurs à son invitation que la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba s’installe à Conakry. En délicatesse avec les autorités américaines qui lui avaient accordé asile quelques années plus tôt, l’interprète de Pata Pata relance avec succès sa carrière depuis la Guinée. La star panafricaine, sollicitée dans le monde entier, se produit avec les musiciens de son nouveau pays d’accueil. Et fait rejaillir sur eux une partie de la lumière qui l’éclaire.
Naissance du Bembeya Jazz
Son initiative encourage les autorités de Conakry à monter un studio dans les locaux de la radio nationale La Voix de la Révolution afin d’y enregistrer les orchestres dont les disques seront publiés sur le label d’Etat Syliphone.
Une étape supplémentaire est ainsi franchie qui accentue l’emprise du politique sur le culturel, laquelle se reflète dans l’attitude de certaines formations. Par conviction, par opportunisme, ou encore un peu des deux à la fois, la tentation est parfois grande de se transformer en outil de propagande du régime et de s’en assurer du même coup les faveurs.
Le Horoya Band, formé à Kankan en 1964 et très populaire à partir de la fin de la décennie, trouve un créneau porteur avec la chanson Alphabétisation. Comme on peut le lire sur la pochette du 33 tours Trio fédéral de pointe, il s’agit d’un "chant dédié au mouvement national d’alphabétisation lancé par le gouvernement guinéen".
Apollo
Conakry
Diaraby
Kankan-Yarabi
Koukou Befo
P.D.G
Minuit
Alphabetisation
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